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19.01.2012: Mise en ligne de la version 1.0 de ces pages.

11.12.2011: La généalogie de Chérence est mise en ligne sous Oxy-Gen.

10.12.2011: Mise en ligne de l'album photos.

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Les métiers à Chérence

Les métiers à Chérence

Les professions ne sont mentionnées qu’assez tardivement dans les registres paroissiaux. Avant 1700, on ne trouve le plus souvent inscrites dans les actes que les professions ou les fonctions des personnalités remarquables aux yeux des rédacteurs de ces actes (prêtre, noble, domestique au service de la noblesse, par exemple). On peut constater sans surprise que les métiers du travail de la terre occupent une grande partie des habitants du village du 17ème siècle jusqu'à notre époque. Journalier, vigneron, laboureur, cultivateur, manouvrier ou charretier sont des occupations qui sont très fréquemment relevées dans les actes.

Les vignerons sont présents en grand nombre jusqu'au début des années 1800. Il semble que cette activité a ensuite presque disparu dans le village alors que les carriers et charretiers devenaient plus nombreux.

Le grand nombre de bergers rencontrés dans les actes prouve que l'élevage et le pâturage ont été aussi très importants à Chérence du 17ème siècle jusqu'au début des années 1900.

Au cours de la première moitié du 19ème siècle, les activités de bonneterie et de fabrication de bas étaient pratiquées dans le village.

Les familles et les métiers

Des familles s'appropriaient un métier qui était exercé par plusieurs de leurs membres, et qui se transmettait parfois sur plusieurs générations. On trouvait ainsi à Chérence des familles de bergers, de bonnetiers, de vignerons, de carriers, de charrons ou de maçons.

Ils ont exercé de nombreux métiers

  • Jean François OZANNE (1807-1883) est d’abord cité comme domestique et marchand de bestiaux à Vienne-en-Arthies (1833, 1834). On le trouve ensuite à Chérence où il est cité comme cultivateur (1837, 1849), journalier (1841), berger, puis ancien berger (1864, 1869, 1881) et garde champêtre (1883).
  • Raoul Pierre Fernand GRELAUD (1886-1950) est cité comme maréchal-ferrant à Paris (1909) puis à Chérence (1920). Il est ensuite cité comme cultivateur (1929), commerçant (1933), horticulteur (1935) et forgeron (1950) à Chérence.

Les bonnetiers

Entre 1800 et 1850 à Chérence, on rencontre dans les registres le métier de badestamier. Cette profession peu connue était associée à l'activité de bonneterie. Le badestamier ou bas-d'estamier était le bonnetier-fabricant de bas tricotés d'estame (ou estaim), nom donné à un fil très retors de laine peignée à chaud et filée à la quenouille. Ce genre de bas, qui avait remplacé les chausses pour les hommes, coûtait assez cher et était porté par les classes aisées; la classe riche portait des bas de soie fabriqués, ainsi que les bonnets, par la même communauté d'artisans. Les badestamiers étaient particulièrement nombreux en Picardie (Aisne et Somme) et en Haute-Normandie (Eure et Seine-Maritime), en ville et à la campagne: plusieurs milliers d'entre eux travaillaient à domicile pour de petites entreprises.
Les métiers de la bonneterie relevés à Chérence:
  • bonnetier,
  • faiseur de bas, fabricant de bas, fabricant de bas au métier,
  • bas-estamier, badestamier
  • maître bas-estamier
  • marchand bonnetier

Les principales familles de bonnetiers de Chérence: ANTIN, COMBAULT, DAMERMENT, HÉBERT, LAMY, LEGRAND, NATUREL

Quelques bonnetiers de Chérence:

  • Jean Baptiste ANTIN, bonnetier, fabricant de bas au métier, bas-estamier puis maître bas-estamier (1798-1823)
  • Louis Isidore CAUCHOIS, bonnetier (1830)
  • Louis François COMBAULT, badestamier, bonnetier (1825-1830)
  • Michel Théodore COMBAULT, bonnnetier (1822-1831)
  • Pierre François DAMEMRENT, bonnetier (1814)
  • Pierre Denis DAMERMENT, bonnetier (1816-1867)
  • François Alexandre DAMERMENT, bonnetier (1844-1854)
  • Jacques HÉBERT, bonnetier, fabricant de bas au métier, badestamier (1796-1825)
  • Jean François HÉBERT, bonnetier (1798)
  • Jacques François HÉBERT, bonnetier, bas estamier, fabricant de bas (1827-1830)
  • Louis Paul LAMY, bonnetier (1823)
  • Scolastique LAMY, badestamier (1825)
  • François LEGRAND, faiseur de bas (1757)
  • Augustin Alexandre LEGRAND, bonnetier, fabricant de bas (1815-1828)
  • Auguste ALexandre LEGRAND, bonnetier (1843)
  • Pierre Jean NATUREL, bonnetier (1797)
  • Pierre François NATUREL, bonnetier (1808-1813)
  • Denis Joseph Adrien OZANNE, bonnetier (1833-1840)

Les bergers

Les registres de Chérence font apparaitre que les bergers se déplaçaient souvent d'un village à un autre. Originaires d'un village voisin, on peut les trouver dans les registres de Chérence mentionnés à l'occasion de la naissance ou du décès d'un de leurs enfants.

Les principales familles de bergers à Chérence: DUVAL, SERY, LAMY, OZANNE, BAILLY.

Des bergers de Chérence, la famille DUVAL

  • Jean DUVAL, se marie avec Louise ADAM en 1664 à Chérence. Il est cité comme berger à son décès en 1689 à Chérence
  • Nicolas DUVAL, fils de Jean, né en 1669 à Chérence, décédé en 1745 à Chérence, est berger à Chérence (1702, 1706)
  • Pierre DUVAL, autre fils de Jean, né en 1677 à Chérence, décédé en 1709, est berger à Chérence (1704, 1706)
  • Louis DUVAL, petit-fils de Nicolas, né en 1744 à Chérence, décédé en 1810, est berger à Chérence (1794-1808) après avoir été vigneron
  • Pierre Hubert DUVAL, fils de Louis, né vers 1781, est berger à Chérence (1811-1827)

Carriers

Les carriers

La pierre de Chérence était réputée pour sa solidité. A Paris, elle a servi dans la construction de l'église Saint-Vincent-de-Paul, de l'église de la Madeleine, de l'arc de triomphe et des chevaux du pont d'Iéna. Elle a aussi été utilisé pour de nombreux autres édifices parmi lesquelles on trouve: l'église Sainte-Christine du prieuré des Célestins de Limay (1374), les voussoirs du pont de Mantes, le pont de pierre et l'église Bon-Secours de Rouen.

Beaucoup de chérençais ont travaillé à l'extraction de la pierre des carrières locales, principalement entre 1800 et 1900.

Les métiers du travail de la pierre cités dans les registres: ouvrier carrier, carrier, tailleur de pierre, maître-carrier, marchand-carrier.

On trouve des carriers principalement dans les familles BOUCHER, CAUCHOIS, COUDRETTE, DAMERMENT, TRICOCHE ou FOURNIER.

Une dynastie de carriers de Chérence: la famille BOUCHER.

  • Jean Baptiste BOUCHER (1748-1817) est le premier carrier de la famille qui est mentionné dans les registres entre 1778 et 1812
  • Trois fils de Jean Baptiste BOUCHER succédent à leur père dans cette activité:
    • Jean Baptiste Henry BOUCHER (1778-1825)
    • Auguste BOUCHER (1782-1871), qui sera maire de Chérence
    • Pierre Joseph BOUCHER (1790-1856)
  • Quatre fils de Jean Baptiste Henry BOUCHER sont aussi carriers:
    • Jean Baptiste Augsute BOUCHER (1805-1875)
    • Henri Hippolite BOUCHER (né en 1811)
    • Pierre Félix BOUCHER (1813-1895)
    • Louis Brunot BOUCHER (né en 1819)
  • La lignée continue avec deux fils de Pierre Joseph BOUCHER:
    • Pierre Joseph Eugène BOUCHER (1818-1879), dont le fils Alexis Eugène BOUCHER (1843-1891) est également carrier
    • Henri Alexis BOUCHER (1834-1857)

Les charretiers

Ce métier a été pratiqué par de nombreux Chérençais dans les champs ou les carrières. Le charretier pouvait être celui qui conduisait les charrues ou les charrettes dans les champs et à la ferme. A Chérence, il pouvait aussi être celui qui conduisait les charrettes qui servaient au transport de la pierre extraite des carrières.

Quelques familles de charretiers: CAUCHOIS, LHUILLIER, OZANNE, TERSINET, THUBOEUF.

TERSINET, des charretiers de Chérence

  • Eugène Alexandre TERSINET, né en 1824 à Chérence, + 1884 à Chérence, charretier en 1852 à Chérence, cantonnier en 1883 à Chérence
  • Alexandre TERSINET, fils d'Eugène Alexandre, né en 1857 à Chérence, charretier en 1884 à Chérence, épicier-marchand de vin en 1899 à Ambleville
  • Alphonse Joseph TERSINET, né en 1834 à Chérence, + 1919 à Chérence, charretier en 1861 à Chérence, cultivateur en 1903 à Chérence
  • Aimé Désiré TERSINET, né en 1834 à Chérence, charretier à Chérence en 1862, cultivateur en 1875 à Chérence
  • Eugène Alphonse TERSINET, fils d'Aimé Désiré, né en 1875 à Chérence, charretier en 1909 à Giverny

charronnage Bequet

Les charrons

La famille BEQUET, les charrons de Chérence.
  • 1ère génération : Jean Baptiste BEQUET, né vers 1762 à Gasny, décédé en 1837 à Chérence, est le premier charron de cette dynastie installée à Chérence.
  • 2ème génération : Georges Aimé BEQUET, fils de Jean Baptiste, né en 1801 à Chérence, décédé en 1848 à Chérence, succède à son père.
  • 3ème génération : Alfred Aimé BEQUET, fils de Georges Aimé, né en 1830 à Chérence, décédé en 1888 à Chérence, est aussi charron
  • 4ème génération : Hyacinthe Aimé BEQUET, fils d'Alfred Aimé, né en 1852 à Chérence, décédé en 1929 à Chérence, perpétue la tradition familiale.
  • 5ème génération : Maurice Aimé BEQUET, fils de Hyacinthe Aimé, né en 1882 à Chérence, prend la relève de son père.

Les maçons

La famille LOGNON a fourni à Chérence 5 générations de maçons.
  • 1ère génération : Nicolas LOGNON est le premier maçon qui apparait dans les registres de Chérence. Il a épousé Catherine CHEVALIER en 1656 à Chérence. Il figure comme maître maçon dans son acte de décès en 1683. Son père, Pierre LOGNON, né vers 1591 à Maudétour-en-Vexin, est décédé en 1656 à Chérence. On peut supposer qu'il était également maçon, mais aucune mention de sa profession n'est faite dans les actes de Chérence.
  • 2ème génération : Pierre LOGNON, fils cadet de Nicolas, maître maçon (1734), est né en 1680 à Chérence et décédé en 1734 à Chérence.
  • 3ème génération : Pierre LOGNON, fils du précédent Pierre, dont on ignore les dates de naissance et de décès, apparait dans les registres lors de son mariage en 1741 avec Catherine de SAINT-ETIENNE. Il est cité comme maçon en 1742, 1743, 1745 et 1754.
  • 4ème génération : trois fils de ce dernier Pierre exercent le métier de maçon:
    • Pierre LOGNON, né en 1743 à Chérence, est cité comme maçon en 1778 et à son décès en 1779
    • Denis LOGNON, né en 1745 à Chérence, + 1826 à Chérence, est maçon en 1800, 1805 et 1826
    • Louis François LOGNON, né en 1754 à Chérence, + 1836 à Chérence, est maçon en 1794, 1805 et 1816
  • 5ème génération : deux fils de Louis François sont aussi maçons:
    • Louis Charles LOGNON, né en 1790 à Chérence, est cité comme maçon dans son acte de son mariage en 1816
    • Louis Alexandre LOGNON, né en 1805 à Chérence, + 1885 à Chérence, apparait comme maçon en 1844

Les maréchaux-ferrants

Les maréchaux-ferrants de Chérence.
  • Nicolas BINÉ (1643)
  • Antoine BAILLY (1777-1779)
  • Etienne Laurent JEAN (1815-1836)
  • Jean Charles BRACQ (1816)
  • Pierre DRIANCOURT (1825-1836)
  • Pierre François Désiré FORESTIER (1842-1885)
  • Alfred David PILLEUX (1846-1853)
  • Agnan Sosthène ALLEN (1865)
  • Félix Célestin AMORY (1879)
  • Raoul Pierre Fernand GRELAUD (1920)

Les vignerons

Les principales familles de vignerons de Chérence: PETIT, NICOLLE, HARDELAY, CAUCHOIS, de LA ROCHE, BAUDESCOT, DAMERMENT

La famille NICOLLE, vignerons à Chérence.

  • Pierre NICOLLE, né en 1670 à Chérence, marié en 1701 à Charlotte de LA ROCHE, + 1740 à Chérence, vigneron à Chérence(1702-1740)
  • Pierre NICOLLE, fils de Pierre et Charlotte de LA ROCHE, né en 1714 à Chérence, marié en 1743 à Geneviève DUVAL, + 1774 à Chérence, vigneron à Chérence (1743-1774)
  • Jean NICOLLE, fils de Pierre et Charlotte de LA ROCHE, né en 1717 à Chérence, + 1742 à Chérence, vigneron à Chérence (1742)
  • Pierre NICOLLE, fils de Pierre et Geneviève DUVAL, né en 1743 à Chérence, marié à Catherine CAUCHOIS en 1772, + 1806 à Chérence, vigneron à Chérence (1773-1780)